Par : André Fauteux, maisonsaine.ca, 23 novembre 2022
En bref
- L'EHS est reconnue comme un handicap et une maladie professionnelle
- Un diagnostic médical officiel de l'EHS conduirait-il à davantage ou à moins de traitements psychiatriques ?
- Le diagnostic psychiatrique résulte d'un manque de reconnaissance médicale
- La Suède n'est pas un paradis pour les électrohypersensibles
- Absence d'accommodements malgré la reconnaissance du handicap
- Contexte historique (de Tesla à Schliephake et Bevington)
- Lignes directrices EUROPAEM 2016 pour prévenir, diagnostiquer et traiter les bioeffets des CEM
- L'avis de l'OMS sur l'EHS n'a pas été mis à jour depuis 2005
- Anxiété et dépression : cause ou conséquence de l'exposition aux CEM ?
- Biomarqueurs de Belpomme et conclusion des Académies nationales des sciences américaines sur les symptômes des diplomates
C'est l'automne 2010 et le Québécois Jean Gagnon vient d'être interné contre son gré pendant neuf jours à l'hôpital de Montmagny. « Parlez-moi de vos ondes », demande un juge qui doit décider si Gagnon sera maintenu en observation 21 jours de plus, comme l'a demandé un psychiatre qui a conclu qu'il avait « des délires psychotiques concernant des ondes maléfiques ».
Gagnon s'était présenté volontairement au service des urgences de l'hôpital pour savoir pourquoi il souffrait de douleurs aiguës à la tête et aux jambes. « J'avais l'impression que ma tête était dans un étau. Cela a commencé lorsque je faisais cuire des tomates sur les quatre ronds de ma cuisinière », a expliqué le mécanicien à la retraite dans une interview.
Lorsque ses symptômes ont commencé, il ne savait rien des champs électromagnétiques (CEM) produits par les technologies électriques filaires et sans fil. C'est après avoir découvert et parlé de leurs effets possibles sur la santé qu'il a été traité comme un malade mental.
« Ils m'ont donné de l'Haldol, de l'Ativan et du Seroquel lorsque je suis entré dans le service psychiatrique, se souvient-il. Heureusement, c'est la seule fois où j'ai accepté de cette médication. Je n'aurais jamais pu prononcer un discours cohérent au tribunal pour assurer ma défense. Après 15 minutes d'audience, le juge a conclu que je n'avais pas de discours délirant et a ordonné ma libération sur-le-champ. J'avais vraiment peur de retourner à l'hôpital. À partir de ce moment-là, j'ai concentré toute mon énergie à comprendre la situation. Aujourd'hui, 12 ans plus tard, j'ai compris que la plus grande source de ce poison est le réseau électrique. »
Gagnon remercie notamment un scientifique de Santé Canada qui lui a recommandé de lire un rapport de la Commission canadienne des droits de la personne intitulé Le point du vue médical sur les sensibilités environnementales, rédigé par Margaret E. Sears, Ph.D., en mai 2007.
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https://maisonsaine.ca/sante-et-securite?id=100376
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