Par : Equipe Phonegate • 29 avr 2025
Depuis plus de vingt ans, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publient des monographies évaluant le risque entre radiofréquences et cancer. Cette nouvelle monographie, la dixième sur onze prévues, marque une rupture notable : alors que les précédentes concluaient à une dangerosité limitée ou incertaine, celle-ci pointe des preuves animales plus robustes et met en lumière des signaux préoccupants pour la santé publique.
En 2011, le CIRC avait classé les radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B), sur la base d’un risque accru de gliome chez les utilisateurs intensifs de téléphones portables. Depuis, la majorité des monographies ont minimisé les risques, malgré l’augmentation massive de l’exposition mondiale et la multiplication des études scientifiques.
Des preuves animales renforcées sur plusieurs types de tumeurs
La monographie 2025 s’appuie sur 52 études animales, dont 20 bioessais chroniques, et conclut à un niveau de preuve élevé (« high certainty ») pour l’augmentation de certains cancers chez le rat mâle exposé à des radiofréquences :
- Gliomes cérébraux : augmentation significative chez les rats mâles exposés à des niveaux de DAS (Débit d’Absorption Spécifique) élevés (jusqu’à 6 W/kg).
- Schwannomes cardiaques : risque accru chez les rats mâles, avec des effets dose-réponse observés dans deux études chroniques indépendantes.
- Hépatoblastomes et tumeurs pulmonaires : augmentation notable chez les souris mâles exposées à des radiofréquences modulées en CDMA (3G).
Effets des champs électromagnétiques de radiofréquence sur le cancer dans les études animales de laboratoire, revue systématique (Mevissen et al., 2025, Environment International)
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