Jacques Lintermans, Docteur ès sciences de l’Université de Fribourg (Suisse),
Jean-Emile Vanderheyden, Dr. Méd. Neurologue,
Neurone, Vol. 24, no. 9, 2019, pp.60-64
Cet article fait le point sur les données épidémiologiques, les hypothèses étiologiques et les aspects et surtout perspectives thérapeutiques concernant l’autisme, dont la prévalence augmente manifestement dans les pays industrialisés. Ils abordent différentes problématiques comme les perturbateurs endocriniens et neuronaux, les infections in utero, le microbiote intestinal, les champs électromagnétiques, la concentration intra-neuronale élevée en ion chlorure et leurs futures prises en chargeL’autisme consiste en un trouble du développement cérébral caractérisé par des difficultés de l’apprentissage social et de la communication avec des comportements stéréotypés et répétitifs. Par contre, il n’y a pas nécessairement d’atteinte du langage, ou de retard mental, même au contraire certains autistes ont une intelligence supérieure à la moyenne, avec surspécialisation dans certains domaines comme le calcul mental….Ceci est dû particulièrement à la création d’un nombre plus important que la moyenne de synapses pendant l’enfance et une diminution de l’élagage de celles-ci pendant l’adolescence, amenant une densité importante des épines dendritiques (1).





































